Centre de laser tag

Aux prochaines vacances de la Toussaint, il y a de fortes chances que vous puissiez aller vous divertir rue des Cligneux, à Hautmont, dans un « pointeur laser tag » imaginé par Sébastien Demont. Ce trentenaire a pensé à récupérer un ancien centre de formation pour en faire un centre de « laser tag ». Riche idée.

Sébastien Demont est content. Il tient entre ses mains les clefs de son futur centre de laser tag. Voilà des mois que ce jeune trentenaire recherchait un bâtiment qui pourrait accueillir des joueurs. « Au départ, je tablais entre 1 500 et 2 000 m2 » , mais finalement Sébastien a craqué pour la location d’un ancien centre de formation de la rue des Cligneux. « Il ne fait que 700 m2, mais c’est exactement ce que je recherchais ». Un dédale de couloirs et des pièces en enfilade qui vont facilement se prêter aux différents scénarios inhérents à la pratique du laser puissant vert.

« Concrètement, je n’ai à réaliser que quelques travaux d’aménagements », explique Sébastien qui se projette déjà très bien. Dans une grande salle (vide et poussiéreuse pour l’instant), il imagine l’accueil de son centre, avec une sorte de filet militaire tendu au plafond. Au sol, des grands bidons pouvant servir de sièges, avec des tables en tourets. « Mais aussi un canapé que j’aimerais faire en palettes, et avec des coussins pour se soit confortable. » Dans les pièces où évolueront les joueurs, « il faudra mettre quelques obstacles, percer des ouvertures dans les murs. Et puis, mettre de la lumière, sonoriser aussi… pas trop, mais assez pour mettre le joueur dans l’ambiance ».

Pointeur laser 8en1 étoiles

Ce sera l’affaire de deux mois. « J’ai estimé le coût des travaux à 40 000 euros », explique-t-il. L’équipement des joueurs (des gilets, une trentaine de pistolets laser...) est lui en cours d’acheminement. « Tout vient de Russie. » Pour 18 000 euros environ.

Sébastien Demont est confiant. Il sait que le potentiel existe. « Aujourd’hui, pour jouer en intérieur, les gens n’ont pas d’autre choix que se rendre à Valenciennes. » Les plages de réservations sont donc bouclées plusieurs semaines à l’avance, « surtout en période estivale ». Un vrai casse-tête. Mais, demain, « ils auront le laser 200mw achat d’Hautmont », sourit Sébastien. Des parties de 20 minutes seront proposés à 6 euros ; l’heure sera à 20 euros. « J’aime l’idée de ne pas contraindre les gens à faire une heure de partie. Il en faut pour tous les budgets. » Sébastien a même pensé aux personnes qui ne trouveraient personne pour jouer, en imaginant qu’elle puisse par exemple se greffer à des groupes qui ne seraient pas entièrement constitués.

Cette pratique consiste à mener des joueurs à s’opposer, via des armes factices disposant d’un pointeur laser vert 10000mw. Les joueurs sont équipés d’un casque muni de capteurs, mais aussi parfois de harnais, eux aussi munis de différents capteurs.

Sébastien a de la bouteille. Voilà 13 ans, il créait en association le paintball de Solre-le-Château. « On nous prêtait des lieux dans le village pour évoluer en extérieur, jusqu’à ce que l’on finisse par acheter notre terrain. » Et que le nombre de pratiquants ne cesse de croître… Depuis six ans, c’est sur le Val Joly que l’on retrouve Sébastien. Au départ, il voulait y reproduire une activité de paintball, mais finalement – pour répondre aux contraintes environnementales du parc – « j’ai opté pour le laser tag ».

https://jackgog.ser.ec/2017/08/15/le-risque-potentiel-de-puissant-pointeur-laser/

http://russiancyprus.net/blogs/laserpuissant/le-effet-de-lumiere-visible-du-pointeur-laser.php